Cela fait maintenant plusieurs années que le secteur de l’événementiel s’adapte peu à peu aux besoins de la planète. Au regard de ce monde, par définition peu éco-responsable, les domaines de la culture ne seraient-ils pas en train de repenser notre façon de consommer ? Zoom sur cette prise de conscience dans l’événementiel.
Des enjeux environnementaux grandissants
Les enjeux pour contenir le réchauffement climatique n’ont jamais été aussi importants. Les anciennes générations ont pu nous offrir de grandes innovations : l’électricité, la voiture, et bien sûr notre moteur des temps modernes : internet et toute sa data !
Mais à ce jour, nous voyons les glaciers s’effondrer, les villes se polluer, les airs se « toxifier ». L’activité humaine est en grande partie responsable, c’est d’ailleurs ce qui donne son nom au principe d’éco-responsabilité : être responsable écologiquement et économiquement. Car oui, se soucier de l’écologie n’est pas contraire à l’économie. Repenser tous les secteurs, aujourd’hui les plus polluants, et nos façons de vivre, nous, à notre échelle, est déjà un grand pas !
D’années en années, la pollution atmosphérique grandit, notre consommation aussi. Mais certains secteurs se remettent en question. Ce ne sont même pas spécialement les secteurs les plus polluants. Mais beaucoup d’entreprises adoptent l’éco-responsabilité comme tribune, une manière de faire, un crédo.
Ces entreprises contribuent à petite échelle à limiter leurs empreintes sur la planète en optimisant. Le secteur de l’événementiel fait des efforts depuis maintenant 5 ans. Cela va de la sensibilisation à la véritable application de ces démarches : entre l’organisation, les fournitures et même jusqu’aux invitations et aux éclairages utilisés.
Un secteur polluant sous tous les angles… et pourtant un des moins polluants !
Le secteur de l’événementiel pollue. On estime selon cette étude qu’un mariage par exemple relâche en moyenne 15 tonnes de CO2. Un festivalier quant à lui pollue autant que plusieurs Français en une seule année lors d’un simple festival. Mais ce n’est pas tout. La pollution de ce secteur se résume aussi par la surconsommation électrique, des éclairages trop puissants et des salles trop chauffées, mais aussi par le manque de civilité en général… Le plastique, les cartons, les emballages jetés par terre ou jetés en masse.
Ce secteur est polluant, oui, mais c’est toutefois un des moins polluants en France. Les secteurs les plus nocifs étant : les transports et les industries. Par extension, l’événementiel participe à la pollution de ces deux secteurs : transport de marchandise, transport routier pour se rendre à l’événement, production massive de confettis, ballons et tout autre objet qui souvent n’est utilisé qu’à une seule occasion. Il faut agir pour reculer le jour du dépassement.
Le jour du dépassement : chiffres clés et explication
Tous les ans, la Global Footprint Network calcule le jour du dépassement grâce aux données de 200 pays. Il s’agit de la date à partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la capacité biologique de la planète. Ce qui signifie qu’à cette date, les ressources naturelles produites par la Terre en un an ont été dépensées par les Hommes. Par exemple, cela veut dire que nous abattons plus d’arbres que ce que la Terre peut produire en une année après cette date.
Le jour du dépassement est sur son déclin et est de plus en plus tôt depuis les années 70 en raison des nouveaux besoins de l’humanité. En 2000, le jour du dépassement tombait le 1er novembre tandis qu’en 1986 il tombait le 31 décembre…
En 2020, c’est le 22 août que les Hommes ont dépassé la capacité de production annuelle de la Terre. Un recul de 3 semaines, comparé à 2019 où la date était le 29 juillet. Une avancée et un mieux dû à la crise sanitaire de la COVID-19.
Le jour du dépassement se calcule également par pays. En 2018, on estime au 5 mai la date du dépassement pour la France. Ce qui veut dire que si tout le monde vivait comme les Français, il faudrait 2,5 Terres pour vivre. Ce qui est énorme, mais peu comparé aux américains. Si nous vivions tous comme les habitants des USA, il nous faudrait 5 planètes !
Les états ont trouvé quelques solutions pour essayer de reculer le jour de dépassement chaque année. Cependant, ces actions sont toujours très peu significatives et cela prend du temps. La plus grande avancée concernant la repousse de cette date fut cette année en 2020, grâce aux confinements et à la limitation de l’utilisation des énergies fossiles par les industries et transports.
Les actions qui permettent de repousser ce jour :
Donc idéalement, il faudrait être confinés et limiter ses dépenses en énergies au moins plusieurs mois dans l’année, chaque année.
Pour l’heure, chaque geste compte : limiter l’utilisation d’eau qui pourrait arriver à sa fin d’ici à 2050… Ou encore limiter notre empreinte de carbone dans l’air !
Les gouvernements imposent quant à eux des quotas aux industries par exemple des quotas de poissons péchés ou des quotas d’arbres coupés. Ces quotas ne sont souvent pas bien respectés à cause de la pêche clandestine par exemple. De ce fait on peut d’ailleurs dire avec certitude que le jour du dépassement n’est bien souvent pas exacte.
On peut manger moins de viande par exemple pour limiter cet impact. Il faut 15 000 litres d’eau pour produire 1 kg de bœuf. Soit 10 fois plus d’eau que pour 1 kg de céréales.
Limiter le gaspillage alimentaire aussi peut aider à repousser cette date, car c’est presque 1,3 milliard de tonnes de nourritures sont gâchées chaque année mondialement.
Heureusement, certains secteurs comme l’événementiel ont pris conscience de cette urgence !
Ces nouvelles façons de faire plus éco-responsable dans l’événementiel
L’événementiel se bouge ! Et oui, aujourd’hui ce secteur évolue et participe aux actions pour aider et soulager un peu la planète ! Il y a encore du chemin à faire, mais nombre d’entreprises et agences commencent à se forger autour des principes et valeurs de l’écologie, vers une transition écologique et durable.
Cela commence déjà par une nouvelle façon de communiquer. Bien sûr, Internet et toute la web data polluent aussi MAIS moins que le secteur de l’impression papier qui représente 15 % de pollution du secteur industriel en France. Pourquoi ? Et bien, car la plupart des papiers qu’on imprime sont systématiquement jetés après lecture (sauf pour les livres).
Les entreprises adaptent leur consommation en suivant la politique RSE et proposent des alternatives aux consommations habituelles. Certaines salles de spectacle ou lieux adoptent des éclairages économiques comme les leds, par exemple. On peut aussi citer l’émergence de l’éco-communication : plus d’imprimés, passons au numérique !
Et voilà, cet article de blog est maintenant terminé, on espère qu’il va vous servir ! Rejoignez nous sur nos réseaux sociaux afin que l’on puisse échanger. 😊
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