Pourquoi une entreprise éco-responsable économise des ressources pour les travaux futurs et augmente sa compétitivité ?

 

L’une des catastrophes environnementales les plus discutées et potentiellement dangereuses est la réduction de la biodiversité de la planète. En général, l’émergence et la disparition d’espèces vivantes sont un processus normal. Cependant, au cours des derniers siècles, ce processus s’est sensiblement accéléré en raison de l’activité économique humaine. Le drainage des marécages, la déforestation, le développement actif des gisements conduisent à la destruction des espèces.

Nous ressentons les conséquences de nos actions non seulement sur l’environnement, mais aussi sur l’économie. Selon les experts de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE, qui regroupe 36 des pays les plus développés du monde), la dégradation des sols à elle seule entraîne des pertes annuelles de 6 billions de dollars à 11 billions de dollars.

Néanmoins, si vous souhaitez vous engager davantage dans des activités environnementales et promouvoir les approches écologiques, envisagez des offres d’emplois pour traiteur événementiel.

Aspect socio-économique de la biodiversité

Bien que la biodiversité soit d’une importance capitale pour l’économie, elle est généralement sous-estimée lors de la prise de décisions quotidiennes et routinières. Ceci est en partie dû au manque de compréhension par les personnes responsables des liens entre l’économie et l’écosystème. Néanmoins, il est déjà possible d’identifier et de monétiser les avantages que la biodiversité apporte à la société.

• Soins de santé : la biomédecine s’est activement développée au cours des dernières décennies. De nombreux médicaments populaires sont basés sur les plantes, les herbes, les champignons. L’étude des lézards et des escargots y contribue également.

  
  

• Protection de l’eau : Des forêts sont cruciales pour le système hydraulique de la terre. Les marécages et les champs jouent également un rôle vital, tout comme des sols sains en général. Ils contribuent à améliorer la qualité de l’eau.

  
  
• Changement climatique : La conservation et la restauration des systèmes est un moyen efficace. C’est aussi un moyen peu coûteux d’atteindre la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette réduction est requise par les accords internationaux.
  

 

 

Le rôle des entreprises

 

Comme mentionné ci-dessus, la réduction de la biodiversité met les entreprises en danger dans plusieurs directions à la fois :

• Écologie : une forte dépendance aux systèmes écologiques peut se traduire par une réduction des ressources, une perturbation de la chaîne de production et du travail opérationnel en général ;

  
  

• Responsabilité juridique : les victimes d’actions commerciales sont très susceptibles d’intenter des poursuites contre les entreprises qui détruisent l’environnement ;

  
  

• Risques financiers : d’une part, la prise de conscience croissante des investisseurs prive l’entreprise « sale » d’accès au capital, d’autre part, l’épuisement des ressources naturelles entraîne une réévaluation négative des actifs.

  
  

 Le luxe et le développement durable

Dans le même temps, certaines entreprises commencent à intégrer les questions environnementales dans les plans de développement stratégique. Elles commencent par une évaluation de leur propre impact sur la nature et des tentatives pour y remédier. Ainsi, la holding française Kering, qui comprend les marques Balenciaga, Brioni, Gucci, Yves Saint Laurent et d’autres, a estimé ses propres dommages environnementaux à 482 millions d’euros en 2017. Étant l’un des principaux polluants de la planète jusqu’à présent, l’industrie de la mode a été à l’avant-garde de la lutte pour une économie durable et respectueuse de l’environnement. Ces efforts se sont intensifiés ces dernières années, mettant en lumière la nécessité cruciale de changer les pratiques traditionnelles.

En plus de réaliser l’effet de ses propres actions, une entreprise responsable doit s’engager à fixer des buts et objectifs. Elle doit également mettre en place des activités de surveillance. De plus, elle doit procéder à une évaluation des risques. Enfin, elle doit assurer une expertise juridique, entre autres. Selon les experts de l’OCDE, l’utilisation, la conservation et la restauration appropriées de la biodiversité peuvent transformer les risques commerciaux en opportunités potentielles :

• Prolonger la durée de vie des modèles commerciaux : une utilisation responsable des ressources augmente leur durée de vie et, par conséquent, garantit la préservation à long terme du modèle commercial et de la chaîne de valeur choisis ;

  
  

• Efficacité opérationnelle : à l’aide de nouvelles technologies et développements, il sera possible de réduire les coûts tout en minimisant l’impact sur la nature ;

  
  

• Croissance de la part de marché : attirer de nouveaux clients et fidéliser leur marque grâce à une approche responsable des affaires peut entraîner une expansion de la part de marché de l’entreprise.

  
  

 

 

Où diriger les flux financiers

 

Selon diverses estimations, il faut de 150 à 440 milliards de dollars par an pour maintenir la biodiversité. Il devrait s’agir d’un financement global — à la fois public et privé ; à la fois national et international. De la part des autorités, la politique financière peut représenter à la fois des injections directes. Elle peut également inclure des subventions à des entreprises durables. Elle inclut également toutes sortes de taxes, redevances et amendes pour promouvoir la durabilité économique et environnementale.

Les entreprises, en plus des investissements et des dons volontaires, peuvent émettre des obligations dites vertes, qui gagnent en popularité. Ils représentent un prêt d’entreprise ou d’État, dont le produit du placement est entièrement consacré à des projets environnementaux. Pour la première fois, la Banque mondiale a émis des « obligations vertes » en 2008. Depuis lors, le volume de placement de ces titres a augmenté à un rythme effréné : le volume total de leurs émissions dépasse 500 milliards de dollars, dont 168 milliards de dollars ont été placés en 2018.

Le soutien aux projets environnementaux est impossible sans une évaluation des investissements potentiellement nocifs qui s’y opposent. Jusqu’à présent, le récit ici n’est absolument pas en faveur des écologistes. Les flux financiers pour la conservation de la biodiversité sont environ dix fois inférieurs. Le montant du soutien de l’État aux activités potentiellement dangereuses est significativement plus élevé. En 2015, seulement 370 milliards de dollars ont été dépensés sur les budgets pour soutenir l’industrie des combustibles fossiles dans le monde. Les subventions à la production agricole potentiellement dangereuse ont dépassé 100 milliards de dollars uniquement dans les pays de l’OCDE. Cette situation peut et doit être inversée, mais la responsabilité incombe ici à la politique des autorités.